
J’ai véritablement découvert Judith Godrèche à travers cette série (oui bah je suis née en 2005). J’en ai entendu parler sur Quotidien. En effet, l’actrice y a été invitée à deux reprises. La première pour promouvoir sa série, la seconde pour donner le nom et parler du réalisateur avec qui elle a eu une relation lorsqu’elle avait environ 15 ans et lui 40.
Dans Icon of French Cinema, Judith Godrèche raconte son retour en France après des années à Los Angeles. Elle raconte ses désillusions face à un pays qui l’a un peu oubliée, la confond avec Juliette Binoche (où est leur ressemblance ???) et peine à lui offrir des rôles.
Icon Of French Cinema raconte aussi l’histoire d’une mère qui voit sa fille de 16 ans flirter avec son chorégraphe de plus de 30 ans et qui dans un élan de protection envers elle, se souvient qu’elle, n’a pas été protégée. Lui reviennent alors des souvenirs, sous forme de flash-backs, de sa relation (pédo-criminelle et abusive) avec le réalisateur de son premier film.
Judith Godrèche qui écrit, réalise et joue dans sa série raconte la domination masculine dans la société et dans le cinéma, et par la même occasion reprend le contrôle de son histoire.
Elle évoque la santé mentale, les traumatismes de jeunesses et les problèmes familiaux jamais résolus.
A l’aide d’une bande originale magnifique (je l’écoute en boucle) et d’une réalisation maîtrisée, elle rend hommage au cinéma, à son esthétique, à sa capacité à émerveiller par de jolis plans, de jolies couleurs, de belles images.
A ses côtes, sa fille, dans son propre rôle. Tess Barthélémy est absolument brillante dans cette série, ses talents de danseuse remarquables.
Icon of French Cinema est une série sensible, drôle, qui prône la sororité. C’est une série centrée sur des femmes et sur leur expérience. Une série qui met un stop aux abus et tente de briser le cycle du silence.
A voir gratuitement sur Arte.
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